En Belgique, le marché des syndics de copropriétés est de plus en plus pénurique depuis de nombreuses années et probablement pour de nombreuses années encore. Le syndic est donc une denrée de plus en plus rare. Les prévisions publiées par L'IPI sont éloquentes et le phénomène s'aggrave de plus en plus, compte tenu du départ des plus vieux d'entre nous et de l'absence d'intérêt des nouvelles générations pour ce métier. La raréfaction des professionnels qualifiés conduit les copropriétés à se tourner vers des prestataires de plus en plus sollicités et de moins en moins disponibles.
En Belgique, 91 000 immeubles se trouvent sous le régime de la copropriétés et ont par conséquent l'obligation légale de trouver un syndic. Beaucoup sont de plus en plus dégradés et difficiles à gérer du fait de leur vieillissement et des nouvelles contraintes énergétiques. Enfin, les besoins très importants en logements entraînent la construction d'immeubles neufs : 500 nouvelles ACP sont donc immatriculées chaque année, ce qui renforce par conséquent d'autant les besoins en syndics de copropriétés.
Trouver un syndic d'immeuble disponible n'est pas chose aisée. Moins de 500 syndics de copropriétés exercent leurs fonctions de manière exclusive dans toute la Belgique, soit environ 4 % des agents immobiliers inscrits, un chiffre en baisse constante compte tenu de la pénibilité du métier. Cette situation entraîne une surcharge de travail et le départ de beaucoup de gestionnaires, dans l'incapacité de gérer plus longtemps la pression et les contraintes inhérentes à leur activité.